COMMENTAIRES B-A 2 UN MAXI TRIANGLE BLANC AU COEUR BLEU OU 5 SEMAINES D'ETE EN HIVER PATAGONIESQUE
BUENOS-AIRES, l'angle Capitale 27 juillet après-midi au 30 juillet au matin Hôtel SOCO dans Abasto - 85$ = 358 pesos par nuit - OK++ www.socohotels.com Caractéristiques Un petit hôtel sympa et juste derrière le mastodonte de la consommation qu'est Abasto. TV satellite dans les chambres, chauffage/climatisation individuel, petit déjeuner buffet continental, Ordinateur avec Skype gratuit, Wifi. Points + Une grande chambre (mais elles ne le sont pas toutes), un personnel très disponible et sympa, une proximité avec divers magasins et la station de métro Carlos Gardel ligne (rouge) Points - Selon son emplacement la chambre peut avoir un environnement plus ou moins bruyant (rue, couloirs). Mardi 27 juillet - Un zéro de degré raplapla Ouverture des sacs, déchirage du plastique esthétique. Oh non, c'est juste pas possible, cela démarre mal ce voyage !!! La grande fermeture éclair du sac gris est décousue sur quelques centimètres. Est-ce un signe après les chaussures ??? De quoi on se le demande bien ??? Mais en même temps, les signes on y croit pas, enfin normalement pas, presque pas... juste un peu parfois... Le moral fond à la profondeur de la fatigue accumulée ces dernières heures. On regardera cela de plus près demain car il faudra peut-être racheter un sac... Un petit tour du quartier nous emmène à entrer dans le grand temple de la consommation du secteur: Abasto et à y constater, avec une certaine stupéfaction, qu'on y trouve des stands de produits Vichy et La Roche Posay. Quelques courses au Carrefour Express et c'est déjà le soir. Première bonne surprise, il fait frais, environ 16°, mais pas froid. Il est déjà temps de trouver un restaurant pour le dîner. Nous allons au coin de la rue chez Pertutti et nous découvrons un univers tout en gâteaux et confiseries diverses. A l'heure de notre dîner la plupart des clients en sont encore à la mérienda, c'est à dire au goûter de l'entre deux. Pour nous ce sera poulet et Quilmes (112 pesos). Surprise, en fin de repas, la serveuse nous offre deux petits gâteaux accompagnés d'un verre de cidre. Nous ignorons pourquoi ce geste gratuit, il nous touche. Bon repas assez classique et international. Une journée plongeon dans une ville à l'apparence très gourmande Mercredi 28 juillet - Un tri-angle à pieds Nous avons bien dormi, ni trop chaud, ni trop froid et le ciel est d'un superbe bleu ce matin. Départ, à pieds, vers 10 heures en direction de Recoleta. Nous nous sommes d'abord assurés auprès du réceptionniste que nous pouvions y aller à pieds. Il nous y a encouragés et nous voilà à descendre la Anchorena jusqu'au cimetière de la Recoleta. Tout ce secteur nous renvoie fortement à une ville européenne et plus particulièrement Grenoble. J'ai l'impression d'être dans un maxi-Grenoble. En cours de route, un arrêt café car "Mais, où sont les prochaines toilettes publiques ???". Les cafés, une autre surprise à la mode ville européenne, il y en a partout et ils sont très fréquentés. Deux cafés et 16 pesos plus tard, nous repartons. Nous arrivons au cimetière sous un soleil magnifique et une température printanière. Le cimetière de la Recoleta est le seul endroit de Buenos-Aires inscrit à notre programme comme à voir absolument. Pourquoi, difficile à percevoir justement ! Il y a certainement un fond de pensée romantique dégoulinante de miel à la manière hollywoodienne ou plutôt évitanienne et il y a aussi un: mais, finalement, quoi voir d'autre ??? Nous sommes très peu amateurs de ville et des endroits, probablement très attractifs pour bien d'autres, ne le sont guère pour nous. Pour commencer, un petit tour par la Basilique Notre Dame de Pilar et son musée (4 pesos par personne) et la découverte d'une chose jamais vue: des fenêtres en pierre translucide. Une petite heure entre les allées du cimetière colonial, architecturé par le français Prosper Catelin, très ressemblant à celui de La Havane. Y reposent des personnalités marquantes du XIXème et début XXème siècle. Nous y voyons des panthéons parfois kitchissimes et des tombes abandonnées où les cercueils s'entassent sur X niveaux. En arrivant au bout du cimetière, nous avions été étonnés qu'il soit si en hauteur par rapport à la rue. En fait, nous comprenons que la rue est au niveau du fond des tombeaux, soit des plus anciens enterrés. Avant de partir, nous passons par la seule tombe très fleurie et polarisant la foule: celle de la famille Duarte où repose Evita. 6 pesos pour le plan, non nécessaire pour la visite, nous les espérons utiles à la rénovation... Nous marchons en direction de l'Ambassade de France et autre plongée dans le monde des grandes villes: il y a des dizaines de promeneurs de chiens dans les parcs environnants ! Il fait tellement beau que nous décidons de déjeuner sur la terrasse d'un café de la chaîne Martinez en bordure de la 9 de Julio. Un grand jus et un sandwich chaud jambon/fromage par personne nous reviennent à 52 pesos. Nous continuons jusqu'à l' Obélisque en constatant qu'il y a de nombreux campements de sans-abris, dans la partie centrale de la rue, celle où il y a des promenades, espaces verts et des statues modernes. On lira quelques semaines plus tard, dans un journal, que ces campements sont en extension ces derniers mois. Puis on descend la partie piétonne de la Lavalle (magasins touristiques à foison, nous le notons dans nos tablettes pour le retour) et nous remontons la Lavalle jusqu'à notre hôtel puisqu'il est dans cette rue. Nous commençons par un stop boisson en terrasse, il fait tellement chaud. Le long du trajet, nous constatons que la rue est organisée à l'américaine. Il y a d'abord les marchands de tissus, puis d'accessoires de couture, puis de jouets et enfin de colifichets pour fêtes en tous genres. Il y a beaucoup, beaucoup de monde dans cette rue. Un dernier achat, avant de renter, des fraises vues le matin à la boutique du coin, ahh des fraises ! Tout au long de cette promenade, nous nous sommes sentis en parfaite sécurité et à aucun moment ne nous sommes dits nous devrions peut-être éviter de marcher à pieds. Le dîner du soir se fera au restaurant péruvien du coin de la rue: Mamani . Des assiettes pantagruéliques font qu'une grande Quilmes et un seul plat de ragoût de boeuf nous suffisent, pour les deux. C'est le seul restaurant du voyage où nous verrons des assiettes aussi pleines. La cuisine est bonne et en plus le prix est imbattable: 60 pesos. Pas de dessert car il y a les fraises à l'hôtel !!! Une journée printanière dans une ville à l'allure très européenne

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