TORRES D PAINE 3F TORRES D PAINE 5 COMMENTAIRES UN MAXI TRIANGLE BLANC AU COEUR BLEU OU 5 SEMAINES D'ETE EN HIVER PATAGONIESQUE
TORRES DEL PAINE, l'angle Wild Quaint chileno du 9 août matin au 14 août après-midi Mercredi 11 août - Et une, et deux et trois tourettes La nuit a été bonne même si le réveil se fait dans une température frisquette, 17°. Nous plaignons les quelques courageux qui ont dormi sous des tentes, là-haut dans la montagne. Nous ne l'aurions pas fait. Un bon petit déjeuner nous réchauffe à peine car le malheureux poêle de la salle à manger a du mal à réchauffer cette grande pièce. On se sent un peu seuls à divaguer dans ce grand hôtel aux multiples grands salons vides. Nous récupérons nos lunch-box, même le sachet en papier a des allures classieuses et vers 10 heures nous nous mettons en route. Nous allons faire un petit bout de W. Nous n'avons jamais eu l'intention, voire l'ambition, de faire une branche complète, juste quelques heures de marche, seuls en pleine nature. L'objectif est le refugio Chileno en direction des Torres et de là nous déciderons de la suite. Il y a environ deux heures de montée tranquille. Cette grimpette m'est presque agréable car j'ai mon bâton. Nous sommes seuls sur le sentier, pendant toute la montée nous ne rencontrerons personne et c'est un vrai plaisir de profiter du silence, de la vue, de l'air se réchauffant grâce au plein soleil. Il y a des bourgeonnements printaniers sur tous les arbres, l'hiver se retire à grands pas. Nous sentons toute la nature en effervescence. Et, dire que dans quelques semaines, ce sera marche à la queue leu leu, le nez dans le sac de la personne montant devant, les croisements d'humains et de chevaux permanents dans cet étroit sentier... Je marche à mon rythme, fait de quelques pas suivi d'un arrêt admiration et/ou reprise de souffle, puis quelques pas et re-arrêt. Je déteste qu'on m'impose un rythme, c'est pour cela que je suis très peu fan des marches en groupe. A mi-parcours nous grignotons une barre énergétique puis nous finissons par arriver en vue du refugio. Nous traversons la rivière, en empruntant un petit pont suspendu qui aurait bien besoin de quelques réparations, et faisons le tour de la bâtisse. Quand nous voyons l'intérieur, nous sommes bien heureux de dormir à l'hôtel ! Les chambres collectives à lits superposés nous auraient peu emballés. Il est franchement bien loin le temps où avec une de mes soeurs ou une de mes cousines, nous avons dormi dans un simple drap sur le parvis d'une église de Santorin ou dans un champ en retour des gorges de Samaria ou sur un trottoir de Delphes !!! Nous pique-niquons et comme j'ai peu envie de continuer à grimper, nous repartons vers la plaine. La descente se fait en mode tranquillou. nous croisons 6 personnes en train de monter. En hiver, il n'y a pas de navette à l'intérieur du parc donc soit vous marchez, soit vous utilisez un transport privé celui de l'hôtel Torres ou un autre. Un garçon nous demande si le refugio est ouvert et est fort déçu d'apprendre que non. Nous leur souhaitons bon courage pour la nuit. Mais pourquoi, il n'y a pas de téléphérique, pour aller jusqu'au point de vue ??? J'en vois déjà hurler à la lecture de cette ineptie... Je plaisante. Il est probable que les personnes rêvant de voir les tours en entier, soient surprise de notre manque d'effort (surtout de mon) pour monter vers le point de vue sur la base des tours. Je dois dire qu'avant de préparer ce voyage, nous n'avions guère entendu parler de ce parc. Je n'ai aucune souvenance d'en avoir vu des images. Nous n'avions aucun rêve sur ce lieu, aucune envie, aucun challenge donc à l'arrivée aucun manque de ne pas être allés au bout de cette branche du W. Ce fameux W ou le moins célèbre grand tour le Q, il n'y a que quelques mois que je les ai découverts, par des internautes en recherche d'informations sur ces circuits, par des personnes semblant en faire un point fondamental d'un voyage en Patagonie. Le peu que nous en avons fait nous pousse à nous interroger sur les raisons de cet immense engouement de certains. Est-ce une sorte de "to do, must see" à la mode ??? Nous n'avons rien vu de franchement extraordinaire, en terme de montagnes ou de paysages. Certes, ils sont beaux mais de là à venir de l'autre bout du monde pour en parcourir les sentiers, surtout au milieu d'une dense quantité de marcheurs ??? En même temps, les rêves, les centres d'intérêts, les objectifs de vie sont très individuels et il est parfois complexe, voire impossible, de comprendre la passion allumant, illuminant les autres. Nous n'avons pas compris, pas trouvé, pas rencontré de quoi devenir des passionnés de ce lieu ! Retour à l'hôtel vers 16 heures, pour un thé le regard rivé sur la montagne toute proche et le jeu du vent dans la neige. Le ménage a été fait de manière complète dans la chambre, alors qu'on nous avait annocé le contraire - principe du tarif refugio. Nous sommes traités comme les autres clients. J'en profite pour combler tous les trous du pourtour de la fenêtre avec du papier toilette, ainsi nous aurons moins de ventilation naturelle pendant la nuit. Nous apprécions la ventilation naturelle, mais trop c'est trop. Une bière, un très bon dîner, un peu d'Internet (payant) et dodo. Il fait toujours aussi froid dans ce grand hôtel désert mais nettement moins que dehors ! Nous pensons fortement aux courageux dormant sous une tente. Une journée randotraineuse
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