ROMAN
LE DIABLOGRY DE PAOLA LIFANY
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LE DIABLOGRY DE PAOLA LIFANY, suite
... 100ème bloguinette - vendredi 15 septembre 2006 Bonjour à vous toutes et tous, Cela fait 100 jours que j'ai créé ce journal-blog et aujourd'hui, j'ai appris une triste nouvelle. Une des rares femmes que j'ai admirée un jour, vient de mourir. Son alien l'a dévorée. Aujourd'hui, peut-être plus qu'hier son nom déclenche la polémique. Pour moi, elle restera probablement à jamais l'auteure du plus beau livre de femme "Lettre à un enfant jamais né" et du plus bel éloge d'amour "Un homme". Ciao, Oriana, ciao Bella. Cela ne sert à rien de me faire des commentaires sur ses derniers écrits. Je n'ai aucune envie d'en parler. Je préfère me souvenir de l'époque où j'en ai voulu à mes parents d'avoir choisi Paola et non Oriana. Paula, c'est quelconque. Oriana, cela commence par briller. Mais bon, maintenant j'imagine les jeux de mots de mes potes de lycée, dans le bus, "Eh "Or y en a", t'as pas 10 balles…". Elprine, j'ai lu ton post d'hier et je te recommande de lire le premier billet de ce blog, si tu as le temps. Sinon, en voici le tempo : j'ai entamé ce blog pour pouvoir être centrée sur moi. Oui, j'ai un compagnon dans la vie et 2 enfants et 3 chats. Oui, je bosse (comme D.R.H.). Non, cela n'a rien d'égoïste. C'est juste que j'ai besoin d'un endroit pour être au centre ou bien être le numéro 1, même si ce n'est que quelques minutes par jour. Et Comme pour aujourd'hui les quelques minutes s'achèvent… So long. Panouette - vendredi 15 septembre 2006 Je tombe pour la première fois sur ton blog et je nous trouve un grand point commun: Oriana. Quelle triste journée !!! Wemi - vendredi 15 septembre 2006 Moi, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse admirer cette facho. Même si elle a pu écrire des trucs sublimes. Mais en même temps j'ai jamais rien lu d'elle. Fabart - vendredi 16 septembre 2006 On a tous besoin d'un endroit, d'un lieu où être le numéro 1. Juxtin - lundi 1 janvier 2007 Ben, t'es où ? Tu as fermé ? Tu veux plus nous parler ? Tu bosses à tes romans, ils avancent… A bientôt, j'espère. Inconnu n°5 - jeudi 25 janvier 2007 Joli prénom, Elprine. T'es d'où ? 101ème bloguinette - jeudi 1 février 2007 Bonjour à vous toutes et tous, Je viens de vivre quelques mois très denses en évènements et du coup silence radio sur plusieurs fronts dont celui-ci. Les romans, sont en stand-bye. J'ai du mal à en choisir un et à travailler pleinement dessus. De plus, j'ai longtemps pensé qu'écrire juste pour moi ne servait à rien, rêver dans ma tête me suffit. Ecrire, c'est pour les autres, or écrire ne sert à rien sans publication. Je ne me sens nullement une âme de conquérante de maison d'édition. Cependant, maintenant supra facile de publier sans frais sur Internet. Alors, je reprends la plume en forme de petits cubes et je travaille dur pour devenir le futur numéro 1 de la publication par Internet. Le rêve, 250 000 exemplaires vendus en quelques jours, dont une grande majorité en Chine (vive les systèmes de traduction, quasi instantané). En plus en version informatique, donc à casse limitée question arbres, développement durable and co. Quelques jours et ta vie change, tu peux arrêter de travailler et te consacrer à tout ce qui t'intéresse vraiment sans réfléchir à "Avec quoi je vais payer cela…". Pourtant, mon job est loin d'être dans les pires de ce qui existe sur cette terre. Mais allons-y de la minute (semi) philosophique: l'humain est-il fait pour travailler. Moi, je réponds NON, il est fait pour vivre. Donc, je lance un sondage, je présente mes 3 idées principales et vous me dites si ... oui, non, un peu, pas du tout… Première idée: Et vous, qui êtes-vous et que faites-vous dans la vie ? Je baptise ce potentiel livre "Vies rêvées". J'utiliserai ce terme par la suite sans les "". Voilà les premières pages: Et vous, qui êtes-vous et que faites-vous dans la vie ? Dans quelques minutes cela va être à moi de répondre à cette question. Pour l’instant, un prénommé Pierre se raconte: 46 ans, divorcé, 2 enfants…. Du banal rien que du banal. Je vais commencer par quoi ? Blablabla blablabla… J’entends le ronronnement de cette voix encore inconnue, il y a peu. Je fais quoi, moi, dans la vie, je suis qui… Comment leur expliquer ma vie ou plutôt mes vies. En fait, depuis l’âge de 12 ans, j’ai toujours vécu plusieurs vies à la fois. Ma vie physiologique et mes vies rêvées. Mes vies rêvées, grâce à elles, je tiens et je suis toujours en vie. Ma vie physiologique se résume en quelques points clefs: Morenine, une fille Louella, Victor mon compagnon, cadre juridique dans une grande entreprise et quelques développements: ma famille, mes collègues, les amis… Est-ce cela qu’attendent la formatrice et les autres ? Si oui, la corvée sera vite finie. Mais moi, suis-je cela et uniquement cela. NON, car j’ai toutes mes autres vies. Certaines sont finies depuis longtemps, des dizaines n’ont existé que quelques mois, d’autres vont et viennent. En ce moment, j’en ai cinq. Dans toutes mes vies je suis toujours moi : Morenine. Mais tout le reste peut être différent. La plupart du temps, mes vies rêvées je ne les vis que quelques minutes par jour, la nuit juste avant de m’endormir. Dans les moments de grande souffrance, il m’est arrivé de les vivre aussi le jour. Cela est rare, toutefois. En ce moment, la première je l’appelle "La robe rouge de chez Christian Dior". Elle existe depuis un peu moins de 5 ans. Elle a commencé à me trottiner dans la tête, après avoir entendu ces mots "rendez-vous dans 10 ans". Une chanson … et soudain une porte s'ouvre dans la mémoire: les années "Lycée"… La deuxième, c'est "Le parrain de mon père" où l'histoire de l'oncle d'Amérique revisité à la sauce Morenine: un peu plus de piquant et un peu moins d'or. La troisième je ne lui avais encore jamais donné de nom. Comment pourrais-je la baptiser ? Peut-être "Le drôle d'héritage" ou "les enfants de la mort et de la vie". "A G L": c'est le nom de la quatrième. "Auteur d'un Grand Livre". Auteur ou auteure, je doute, je féminise ou pas ? Je préfère la version première et donc je reste auteur. J’entends déjà les ligues pro-féminisation vrombir mais je suis tout de même encore libre de faire ce choix et d’en assumer les conséquences. La dernière du moment, c'est "La mission de mes ancêtres". Je dis bien du moment, car demain une d'entre elles peut se mettre en veilleuse ou disparaître à jamais. Cela s'approche de moi. Il est temps de me décider. Je vais opter pour le banal, le comme tout le monde bref l'anonyme. Je participe à un stage sur le droit européen et le groupe attend du net, du lisse, du sans histoire. C'est drôle de se raconter à soi-même. Pour la première fois, je m'arrête sur l'essentiel, sur mes vies rêvées. Je n'en ai jamais parlé à personne et je me demande si les autres font pareil. J'ai lu des tas de choses sur les objectifs, les rêves, les buts… Mais les vies rêvées, c'est différent. C'est à la fois du vrai et du faux. Du vrai car je les vis et du faux car je sais bien que tout cela est purement imaginaire. Aucune de ces vies ne me fait envie. Mais sans elles, j'en suis presque sûre, depuis longtemps, j'aurai choisi de tout arrêter. Comment font les autres pour supporter la démence et l'horreur du quotidien. Un jour peut-être je leurdemanderai: "Et vous, vos vies rêvées, elles sont comment?". La presse, la radio, la télé disent des jeunes d'aujourd'hui qu'ils se réfugient dans le factice avec les jeux vidéos. Peut-être ont-ils juste cessé de s'inventer des vies rêvées pour en vivre des toutes faites. Ou peut-être les a-t-on obligés à cesser en leur faisant croire à l'infantilisme et à l'inutilité des rêves. Moi, je n'en ai jamais parlé, donc personne ne s'en est mêlé. Des mots s'affichent sur l'écran, la formatrice nous parle du plan de l'intervention et de l'organisation pratique. Je demanderai à Ludo, mon adjoint, de me faire un résumé des points clefs. Aujourd'hui j'ai juste envie de passer un moment avec moi et de me raconter qui je suis. Fin du post pour aujourd'hui, car mon quart d'heure rien qu'à moi est largement fini. Je vous promets de revenir dans les jours prochains. Je préfère éviter de dire demain, car j'ignore si je pourrais et je déteste les engagements non tenus. Nougne - jeudi 1 février 2007 Comme tous les premiers du mois, je refais le tour des blogs non actifs depuis quelques temps et je te retrouve. Chouette. Pas le temps de tout lire aujourd'hui, je repasse la semaine prochaine. Bimelle - jeudi 1 février 2007 J'ai longtemps cru que j'étais folle de me construire des vies rêvées dans la tête. Comme toi, je me demande pourquoi on n’en parle jamais. Tabou, tabou, tabou, peur, peur, peur quand vous nous tenez… J'aime bien ton idée mais avant de me prononcer, j'attends les autres. Je te souhaite au moins 300 000 exemplaires. A 3 euros par exemplaire, cela peut changer une vie !!! Madièra - vendredi 2 février 2007 Bof, attention au psychotage. Moi les vies rêvées j’aime pas trop, je préfèrerai du vrai vécu. Mais de nos jours le rêve et le côté psy, c’est porteur, donc probablement une bonne idée. Ygnur - samedi 3 février 2007 Ouah, tu m’ouvres des portes là. J’aime bien "les enfants de la mort de la vie", même si je n'ai aucune idée de ce qu'il y a derrière. Ussoivy - dimanche 4 février 2007 Les vies rêvées, c'est un roman ou tu fais cela dans ta vraie vie ? Moi, je n'ai aucune imagination donc les vies rêvées c'est pas mon truc. Sumirça - dimanche 4 février 2007 Depuis toujours, je m'invente des autres vies. Pendant longtemps mes parents ont cru à de la bizarrerie voire de la folie. Ils n'ont jamais vraiment compris. J'ai pu faire des études en arts plastiques. Ainsi, au travers de mes périodes artistiques et de mes œuvres je donne naissance à "mes vies rêvées". J'aime bien cette expression, je te la pique pour travailler… Si cela donne qqchose, je t'en informerai. Elprine - dimanche 4 février 2007 Réponse à l'inconnu n°5. D'abord, c'est mon vrai prénom et pas un pseudo. Je suis un mélange africano-européen et en ce moment je vis en Italie. Mon prénom a été inventé par mes parents Maman voulait m'appeler Eléonor et Papa Cédrine. Ils ont combiné et me voilou.
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