LES MADELEINES DE LA PREMIERE FOIS...
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Après les TOP et les "Si j'étais...", j'ouvre une nouvelle rubrique de classement: " Les madeleines de la première fois ". Elle sera consacrée aux souvenirs marquants de mes voyages, des tous premiers aux tous derniers. J'y raconterai mes souvenirs de premières fois voyagesques. Si certains se demandent pourquoi, j'ai nommé cette partie, les Madeleines... je leur conseille d'aller faire un tour A la recherche du temps perdu et en particulier du côté de chez ...Proust. MADELEINE DE LA PREMIERE "AVENTURE" ou Gard à toi Mon premier voyage eut lieu quand j'avais un peu moins de 10 mois, il m'a menée sur les arches d'un célèbre pont. Et c'est là que j'ai décidé de commencer à marcher posée sur un parapet avec ma Maman pas rassurée du tout de voir mon papa me lâcher presqu'au-dessus du vide. Tant qu'à le faire autant le faire en mode aventure !!! Mais peut-être est ce de là que me vient ma peur du vide !!! MADELEINE DU PREMIER NON-SOUVENIR DE VOYAGE A L'ETRANGER ou si, si, no, no, ma qué si J'avais 18 mois lors de mes premières italienades. Malheureusement il ne m'en reste que quelques photos et en particulier celles d'une course poursuite avec des pigeons sur une Place à l'odeur de lessive. Il ne me reste également qu'une photo de la tour penchée qui faillit m'être fatale car je voulais regarder par le petit trou... Heureusement qu'en ce temps là, les robes étaient solides !!! MADELEINE DU PREMIER SOUVENIR DE VOYAGE A L'ETRANGER ou sur un air de Tyroli, Tyrola Mes premiers vrais souvenirs sont faits de bouillon avec des petites boules rondes et croquantes dedans et de délicieux brötchen du matin, avec mes grands-parents paternels l'année de mes 7 ans. Je rêve de remanger un brötchen !!! Double rêve réalisé en 2013 et que ce fut miamesque !!! MADELEINE DE LA PREMIERE COLONIE A L'ETRANGER ou sur un air frisquet de Tyroli, Tyrola Pendant une dizaine d'années, mes vacances de février signifièrent en route pour Westendorf et allentours. En dehors d'un continuel intérêt pour le ski, j'en ai gardé le souvenir de gaufrettes dont je ramenais une belle réserve à chaque retour: les Napolitaner de Manner. Un petit carré rose plein de mini-gaufrettes permettant d'envisager un super croc-croc miam-miam !!! Et c'est toujours miam-miam en 2013 et en 2014... MADELEINE DU PREMIER VOYAGE EN GROUPE A L'ETRANGER ou Romania, bella Si j'avais pu (ou peut-ête vraiment voulu) j'aurai fait de la danse mon centre de vie. C'est en dansant que je suis le plus Moi. C'est en dansant que je sens les cellules de mon corps se charger en énergie et iradier de vie. Et même si aujourd'hui danser m'est rare, il me suffit de quelques pas pour retrouver du peps. Pendant une bonne douzaine d'années, j'ai fait de la danse. Les hasards de la vie m'ont donné comme professeur un très grand Monsieur venant de Roumanie: Cornélius Vassiliu. Il dirigeait le ballet folklorique Pöenitza de Brasov. L'été de mes 14 ans, avec différentes personnes d'une association franco-roumaine, nous sommes partis à la découverte de la Roumanie. De ce premier voyage, sans famille mais avec tout un bus de connaissances, je garde quelques images comme l'arrivée à Brasov où une foule incroyable nous attendait et nous a reçus comme des vedettes, comme les magasins désespéremment vides, comme la police des cheveux courant après les jeunes ayant les cheveux trop longs, comme les monastères de Moldavie, comme le delta du Danube, comme les gorges de Bicaz... comme (et vous vous demandez quand cela va arriver...) le cascaval pané. C'est un fromage que j'ai apprécié manger en sticks chauds. J'en garde aussi mon premier anniversaire de "grande" dans le plus grand cabaret de Bucarest. Depuis, j'ai toujours avec moi les 6 petits verres à tuica rapporté de ce voyage. Ils symbolisent mon émancipation et mon goût des voyages. La cruche allant avec est toujours restée chez mes parents. Elle symbolise mon point d'ancrage... Je suis retournée deux autres fois en Roumanie. La première trois ans après pour, entre autres, participer à la Hora de Prislop et avoir de puissants souvenirs spéciaux. Tout d'abord un problème de tampon et nous voilà au beau milieu du pays sans visa. Du coup, nous avons passé quasimment une journée dans un commissariat, en cellules ouvertes, le temps de vérifier qui nous étions, ce que nous faisions... Puis, j'achète de la tuica pour la ramener et zou la bouteille se casse. Du coup mon passeport est bien imbibé mais heureusement rien ne s'efface. Par contre, pendant des années mon passage de frontières fut marqué par une drôle de regard des douaniers tant l'odeur était tenace !!! Ensuite, nous assistons à un match de basket avec une équipe américaine et un incident failli tourner au problème diplomatique. Un des panneaux avait explosé. Pour finir, nous sommes à Bucarest, papotons en traversant uen rue sans faire attention aux soldats nous parlant sur le trottoir d'en face. Du coup, c'est salve de mitraillette au-dessus de la tête car nous n'avions pas le droit de passer par là... Mais le pays est si beau, les gens si sympas que tout cela est devenu bons souvenirs !!! La seconde en hiver, au début des années 80, pour aller skier à Poiana Brasov et en même temps partir à la recherche de Monsieur Vassiliu dont nous avions de mauvaises nouvelles. Il n'était plus sur Brasov mais sa fille m'avait rassurée. Pendant des années ce fut ??? Je sais maintenant qu'il a été réhabilité avant son décés et que son groupe folklorique lui rend toujours hommage. MADELEINE DU PREMIER GRAND TRAJET EN BUS ou Magic Bus et toutes les années 70 Avant les avions charters, il y avait les bus charters. Une des compagnies les plus célèbres des années 60/70 était "Magic Bus". Les bus partaient de Hollande, rejoignaient la Grèce et la Turquie puis filaient vers Katmandou. J'étais en première année de fac et j'allais avoir presque 5 mois de vacances à occuper. Comme beaucoup de mes camarades, j'aurais pu devenir monitrice de colonies de vacances ou travailler dans un magasin ou vendre des crèpes sur une plage... Mais, j'avais envie de voyager et d'aller découvrir de nouvelles contrées. Mon choix s'est porté sur la Grèce. Il y avait une part d'envie profonde d'aller découvrir ce pays mythique et aussi une perception de la limite familiale du "jusqu'où pouvoir partir seule" ! En effet, je souhaitais faire ce saut dans l'inconnu totalement seule, voir jusqu'où je pouvais me débrouiller sans personne et ce sans même parler la langue du pays. La Grèce a été mon premier Eldorado ! Mes moyens d'étudiante ne me permettaient pas de partir plusieurs mois sans travailler. Une amie m'a alors donné un conseil en or: "Tu pourrais chercher un travail genre jeune fille au pair". Stylo à encre dans une main, adresses de divers organismes dans l'autre et pour finir timbres sur une petite dizaine d'enveloppes. Quelques semaines d'attente, nous étions bien avant les ordinateurs personnels et Internet... et trois propositions me parvinrent. J'avais le choix entre Athènes, Olympie et Iraklion. And the winner is... vous le lirez dans une autre catégorie de Madeleine ... Deuxième grand point, le transport: comment faire pour aller de Sttrasbourg à Athènes à moindre coût. Discussions diverses entre deux cours et j'apprends l'existence des Magic Bus. Coup de chance, il y avait un arrêt à Strasbourg. Je n'ai aucun souvenir du prix du trajet si ce n'est que ce n'était pas très cher. Courant juin, de mémoire, un vendredi en matinée (sans conviction sur ce point, cependant), me voilà à l'arrêt de bus. Quelques autres passagers attendent, aussi, le bus en provenance de Hollande. Certains vont jusqu'en Turquie et d'autres jusqu'au terminus des Grands Voyages de ces années: Katmandou. Surprise parmi les passagers, il y a une vague connaissance et elle part dans la même ville finale que moi. Elle voyage accompagnée d'un sympathique compagnon. Le bus est à l'heure et nous partons pour 24 heures de route quasi non-stop. Je me souviens d'un arrêt au coeur de la Yougoslavie, d'une nuit très froide où nous étions heureuses d'avoir une couverture chauffante même si elle était un peu trop lourde - le chien Pedro, un magnifique berger allemand - et surtout des heures de babillage sur les destinations des uns et des autres. Il y avait deux groupes pour ne pas dire deux clans, dans ce bus: les Vrais, les Grands Routards ceux qui allaient au Paradis des Hippies et les autres les petits voyageurs du dimanche, ceux descendant à Athènes ou Istambul. En réalité, peu d'échanges entre ces deux clans. Nous les petits, nous ne nous sentions pas le droit de perturber ces Vrais, ces Grands et eux ne nous portaient que peu d'attention et ne nous octroyaient en aucun cas le titre de Routards. Il y avaient peut-être aussi une question d'âge ou de pays d'origine: les petits, nous étions plus jeunes et majoritairement français ou belges. Eux, les Vrais, les Grands, ils dépassaient les 20 ans et étaient majoritairement battaves. Ces 24 heures ont filé à une vitesse incroyable, malgré le peu de confort de ce bus. Au terminus à Athènes, je me suis retrouvée, seule, à prendre pour la première fois de ma vie... un taxi. MADELEINE DU PREMIER TRAJET EN TAXI ou la découverte d'une pratique toute en force du code de la route Pour la première fois de ma vie, je monte seule dans un taxi. J'explique, en anglais, au chauffeur que je vais à l'aéroport. Il comprend et nous voilà tout klaxon dehors en route pour l'aéroport... Cela ne dure que quelques centaines de mètres et nous avons un joli accrochage avec un autre taxi. Et cela discute, crie, palabre et pendant ce temps l'heure tourne et moi je ne pense qu'à mon vol. Finalement mon chauffeur arrête un autre taxi, lui explique où je vais et met ma valise dans le nouveau coffre. Et moi, j'ai de plus en plus peur de manquer l'avion. Le nouveau chauffeur me demande si je vais bien à l'aéroport, je dis yes et il fonce. Seulement j'ignore qu'il y a deux zones: la nationale et l'internationale ! Petite précision: dans quelques minutes ce sera la première fois de ma vie que je prendrai l'avion. Evidemment, nous voilà à l'International. C'est presque la panique dans le taxi et il finit par comprendre que j'arrive et donc que je vais prendre un vol local. Quelques minutes plus tard, j'entre dans un aéroport dont je n'ai aucun souvenir. MADELEINE DU PREMIER VOL EN AVION ou un instant de vie dans le monde des privilégiés Tout s'est enchaîné tellement vite que je n'ai plus grand souvenir de ce premier vol. C'était un Olympic Airlines, j'ai attéri dans la bonne île ( indice ) et j'ai vaguement regardé par le hublot pendant le voyage. A cette époque, l'immense majorité des gens que je connaissais, jeunes, matures ou agés, n'avaient jamais pris l'avion !!! MADELEINE DU PREMIER LONG SEJOUR A L'ETRANGER ou une famille de coeur en or Après mon premier long trajet en bus, mon premier déplacement seule en taxi et mon premier vol en avion, j'étais arrivée à ... Iraklion, donc en Kriti. J'ai toujours préféré les consonnances grecques aux françaises concernant Héraklion et la Crète. Re-taxi et cette fois, j'arrive, sans encombre, devant le bâtiment qui va devenir ma maison pendant un peu plus de 2 mois. J'entre et vois une jeune femme d'une trentaine d'années, assise sur un canapé, un bébé dans les bras et un homme d'une quarantaine d'années derrière le bureau de l'accueil de cet établissement d'hébergement. Elle me fait un grand sourire, il a l'air sévère et timide. Ils sont les premiers membres de ma famille crétoise de coeur. Trois étages plus haut, je ferai la connaissance de la Yaya, du grand-père, du mari de la jeune femme et du petit garçon de 3 ans dont je vais m'occuper, entre-autres. Que dire d'eux, si ce n'est élan du coeur et générosité... Je suis devenue la cousine française.... Ils ne me connaissaient pas et m'ont adoptée mais aussi une de mes soeurs et une de mes cousines venues pour me rendre visite. Le matin, je gérais la réception et après je donnais un coup de main au ménage. L'après-midi, j'étais libre ou je m'occupais de choses et d'autres. Une de mes soeurs avait eu un accident de mobylette, quelques mois avant mon départ pour la Crète. Comme depuis l'antiquité le climat crétois est célèbre pour favoriser la reminéralisation des os, je leur ai demandé si elle pouvait me rejoindre en payant une pension. Elle est venue, mais ils n'ont jamais voulu que nous payons pour elle. Tous les jours, ils m'achetaient un journal en français pour que je sache ce qui se passait dans mon pays. Une fois par semaine, je devais téléphoner à mes parents pour leur dire que tout allait bien... J'ai fêté un de mes anniversaires pendant ces quelques semaines et j'ai reçu une splendide bague en or. Ma soeur, n'ayant pas son anniversaire à cette période a, aussi, reçu une bague en or. Ce n'était pas de sa faute, la pauvre, si elle avait son anniversaire à une autre période.... Inimaginable, tout ce que cette famille nous a donné. Inimaginable, car bien au delà de l'argent, il y avait la bienvenue familiale. J'ai été la première à connaître la future femme de Yannis le fils aîné de la famille. La tradition avait été respectée: il avait marié et installé ses cadets avant lui et c'était maintenant son tour. Je leur ai servi de chaperon pendant une bonne partie de l'été. J'en étais très heureuse car sa future femme avait mon âge et nous nous entendions bien. A jamais, ils resteront ma famille de coeur. Je ne les ai pas revu depuis plus de 20 ans. Mais, j'ai toujours des nouvelles au fil du temps... Parmi toutes les personnes rencontrées cet été-là, j'ai le souvenir de 2 soeurs lilloises. Une des deux était coiffeuse et fit une crise de péritonite. Lorsque nous l'avons conduite à l'hôpital d'Iraklion, j'ai eu très peu confiance dans ce que je voyais et j'entends encore la voix de la dame de l'assurance tous risques me dire "Mademoiselle, vous seriez à T... et ce serait le sorcier du coin qui devrait l'opérer avec un couteau tout rouillé et bien il faudrait le faire." Au final, nous avons pu la transférer dans une clinique privé. C'était mieux mais pas encore top-top. Sa soeur et moi avons dû la porter jusqu'à la salle d'op !!! Nous somme devenues bonnes copines. MADELEINE DU PREMIER VRAI-FAUX TRAVAIL A L'ETRANGER ou les étés BVJ J'avais une grande envie de repartir travailler à l'étranger pendant mes longues grandes vacances d'étudiante. Une agence de voyages spécialisée dans les voyages pour jeunes de 18 à 35 ans, le Bureau des Voyages de la Jeunesse, recherchait des responsables de séjour pour acceuillir ses touristes dans divers pays du pourtour méditérannéen. Comme, je venais de passer un été à Iraklion cette destination me fut confiée. Je parle de vrai-faux travail car nous n'avions pas de contrat de travail et avions un statut de "jeunes au pair". Nous étions logés, nourris et recevions une petite indemnité au retour. Pour le reste, c'était débrouille locale. Le BVJ privilégiait les étidiants et les professeurs car ils bénéficiaient de la sécurité sociale. Quatre de mes étés d'étudiantes furent BVJ. Il est un moyen d'augmenter son pécule, c'est de vendre. Me concernant pendant toutes ces années cela a consisté à vendre des excursions ou des locations de voiture. Parfois, c'était très cadré par le réceptif local et parfois pas du tout. La première anné e ce fut la Crète . La plupart du temps, j'étais la plus jeune du groupe que je recevais. Lorsqu'ils me voyaient à la sortie de l'aéroport, leur première question était bien souvent "Il ne fait pas beau en Crète ???". En effet, me peau refuse obstinément de bronzer et me voyant si blanche mes malheureux vacanciers s'affolaient !!! Cet été là, mes amis crétois me baptisèrent "White Snow". J'ai des souvenirs extraordinaires de ces quelques semaines où j'ai rencontré plein de gens très sympas et désireux de découvrir cette belle île. Et un jour qui je vois débarquer à la réception de l'hôtel... mes deux copines lilloises venues, enfin, découvrir la Crète. Ce fut fiesta à n'en plus finir. Ce qui marchait bien en Crète, c'était les locations de voiture. Dans mon premier groupe de touristes, un couple avait loué par eux-mêmes dans une petite agence. Le propriétaire était venu me proposer un deal. Je me contentais de mettre ses affichettes sur mes panneaux dans les hôtels et je présentais sa location (parmi d'autres) aux nouveaux arrivés. Il m'est arrivé de gagner jusqu'à 1 000 francs par semaine (énorme à l'époque) car à chaque fois que qq'un venait avec une de mes affichettes, je touchais ma commission. Il arrivait souvent que des touristes d'autres groupes ou individuels viennent avec mes affichettes... J'ai des souvenirs extraordinaires de soirée sur les places de la ville, autour d'une pizza et surtout dans mon lieu de ralliement: la discothèque de l'hôtel Astoria. J'y avais table pratiquement tous les soirs. La deuxième année , j'ai eu comme base les Baléares . Un de mes souvenirs majeurs correspond au jour où j'ai mis une affiche sur mon panneau pour bien expliquer aux touristes que nous étions en Espagne et qu'ils ne pouvait s'attendre à manger comme à la maison. De plus, ils avaient choisi de venir avec un petit voyagiste de base et non avec le Club Med !!! La troisième année , je suis partie en Yougoslavie , pour Budva/Becici. Avec ma collègue locale Danitza, nous avions monté nous-mêmes deux excursions car il n'y avait rien de proposé: un fish-picnic avec un pêcheur local et une journée à Dubrovnik où je faisais la guide touristique. J'avais appris les grandes lignes de l'histoire de la ville et Dano (diminutif de Danitza - les prénoms slaves ont tous un diminutif familial) avait complété avec des éléments appris à l'école. J'avais choisi le mode grand résumé des lignes principales et des points marquants, puis je m'installais à une terrasse et qui en souhaitait plus, pouvait en savoir plus. Je suis très peu fan des conférences sur sites, parfois de plusieurs minutes voire heures. Cela convenait à nos groupes qui étaient rarissimemnt venus apprendre des cours d'Histoire ! Parmi mes grands souvenirs, il y a l'été passé à danser au rythme de la musique du groupe Makadam. Les disputes entre Dano et son petit ami venu lui rendre visite, j'avais dû la cacher plusieurs jours dans ma chambre pour qu'il abandonne de la poursuivre partout. La découverte de Mostar et de son pont avec mes parents venus en vacances dans le coin... La dernière année, j'ai fait un mixte Tunisie / Espagne . Cette année là fut découpée en deux missions et m'a laissé moins de souvenirs. MADELEINE DU PREMIER GRAND REVE REALISE ou un rêve détruit mais pas deux Depuis toute petite, j'avais deux grands rêves de vie, deux grands objectifs, deux choses à vivre absolument. Le premier est devenu totalement irréalisable l'avant-veille de mes 18 ans. Le premier a cessé de vivre et a été porté en terre le jour de ce qui aurait dû être un de mes grands anniversaires. Jamais, absolument jamais je ne pourrais aller le voir en concert. Quoique je fasse, quoique je vive, c'était fini, terminé. Je devais apprendre à vivre sans cette perspective. J'ai mis 30 ans à aller sur sa tombe à Graceland. Il me restait le second. J'ai donc décidé que dès que je travaillerai, j'économiserai pour m'offrir le second le plus vite possible. Il était hors de question que je ne puisse, au moins, réaliser un de mes rêves de vie. Il fallait que j'aille vite car divers évènements familiaux, en plus de celui ci-dessus, m'avaient appris que nous ne maîtrisons rien et que la Vie décide pour nous. Alors, un an après avoir commencé à travailler, je suis montée dans un gros avion, j'ai traversé l'océan Atlantique, j'ai passé la ligne de l'équateur, j'ai attéri dans une ville-baie et l'après-midi même, je suis rentrée dans le fabuleux stade de Maracana et j'ai regardé un Flu/Fla. Quoiqu'il m'arrive, j'avais réussi et personne ne pourrait jamais me reprendre ce rêve devenu réalité. Plus jeune, j'ai longtemps pensé que ce pays serait celui de ma vie d'adulte. Je m'en suis rapprochée mais finalement n'y ai pas encore vécu. Plusieurs fois, l'idée a réémergé en restant au stade d'idée !!! MADELEINE DU PREMIER VOL EN HELICOPTERE ou un tour dans la bouche du diable Lorsque j'ai commencé à travailler, mon premier objectif a été de me payer un voyage au Brésil, bien avant de m'acheter une voiture !!! Au bout d'une année, les fonds étaient réunins et direction Rio popur un circuit en semi-liberté de 23 jours. Parmi les stop, view and go, il y avait les chutes d'Iguaçu. Le côté brésilien offrait la possibilité d'un survol en hélicoptère. J'aurai trouvé dommage d'être arrivée jusque là sans les voir presque de l'intérieur. Plus que du vol en lui-même, c'est du spectacle dont je me souviens. Une des quelques photos (c'était bien avant le numérique) faites pendant ce vol a été la seule de mes photos que j'ai faite agrandir. Elle s'est accrochée aux murs de mes différents lieux de vie, pendant des années et m'attend toujours au fond d'une malle dans la cave de chez mes parents !!! Vous pouvez la voir, ainsi que 4 autres,
par là... MADELEINE DU PREMIER SEJOUR SUR UNE MINI ILE ou une rencontre fondamentale Après un circuit d'une quinzaine de jours sur la belle île de Ceylan, deux amies de fac et moi nous posons pour quelques jours de supra-farniente sur la microscopique Makunudu. Elle se situe au nord de l'atoll de Malé, dans les Maldives. Un masque, un tuba et des poissons à n'en plus finir. A ce stade certains sont peut-être en train de se dire que la rencontre fondamentale s'est faite avec un ... requin ! Et, bien non !!! C'est en ce petit paradis sur terre que moi Era, j'ai rencontré Madik, un matin de juillet, il y a plus de 20 ans. Et depuis, nous nous sommes installés dans une autre île, celle des fleurs.
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