ROMAN
LE DIABLOGRY DE PAOLA LIFANY
Vous avez envie de m'adresser un commentaire sympa, de proposer une réponse à une bloguinette... je vous en remercie et c'est par ici.
LE DIABLOGRY DE PAOLA LIFANY, suite
102ème bloguinette - lundi 5 février 2007 Merci à vous toutes et tous pour ces premières réactions. Voilà la suite. Deuxième idée: 196, il en manque 4. La première page pourrait commencer comme cela: 196, 196, 196. Il en manque 4. Il est 3h30 du matin, je viens de me réveiller et ces nombres ne cessent de me tourner dans la tête. Mais, cela veut dire quoi ? Réfléchissons, le nouveau contrat d'assurance. Non, aucun de ces nombres. Le nombre d'invités d'un de nos prochains colloques. Non. 196, 196, 196 il en manque 4. Il va falloir que je téléphone à Lydia, ma psy, parce que, là, cela devient pénible. Pas moyen de me rendormir. Il est 9h30 et cela continue toujours. La réunion avec les Malborny commence dans 15 minutes et je ne pense à rien d'autre que 196 et il en manque 4. Faut que je briefe rapidement Fran pour qu'elle gère cette réunion, car impossible de me concentrer. Heureusement, elle m'assiste depuis le début sur ce dossier. Elle est donc capable de prendre les choses en main. Il me faudra la récompenser par une prime supplémentaire. C'est important les signes de reconnaissance. 16h30 et cela continue toujours. Dingue de chez dingue, je deviens. Lydia n'a aucune dispo avant demain. Je vais téléphoner à Maman, cela lui dira peut-être quelque chose. Rien du coté de Maman, ni de celui de Fred, mon frère. Mais une nouveauté dans ma tête. La ritournelle a changé et maintenant c'est: tu dois y aller pour prendre le commandement. J'y suis, cela doit être un film vu récemment ou alors des paroles de chanson ou un livre de SciFie. Je vais demander autour de moi. 18 heures, cela ne dit rien à personne. Je n'ai rien fait aujourd'hui, incapable de travailler. Rayé de la carte le 12 juin 2008. Heureusement nous sommes jeudi et demain le programme est light. D'après vous, quelle est la suite ? Avez-vous envie de la lire ??? Bon schuss pour aujourd'hui. J'ai un chat hurleur dans mon dos à bientôt... Inconnu n°2 - lundi 5 février 2007 Je suis curieux de savoir quelle est la mission de tes ancêtres ? Celle des miens était de peupler la terre de pleins de gens sympas et intelligents comme moi. Super l'anonymat, cela permet à son ego de s'exprimer sans tabou et sans contrôle, parce que d'hab la non-humilité est plutôt mal vue. Alors, la suite ??? Lawino - lundi 5 février 2007 J'ai lu ton post, depuis une heure et sans arrêt j'ai 196 qui me trotte dans la tête. T'es pas folle de nous mettre une rengaine pareil. C'est comme avec certaines chansons, plus moyen de s'en défaire. Après toi, je ne pourrai plus vivre…Arrête, arrête… Juxtin - lundi 5 février 2007 Je constate avec joie que tu avances. 196 m'intrigue et les vies rêvées, c'est pas trop mon truc. Je suis peu fan du psychottage, même si une journée rayée de la carte, cela m'est déjà arrivé. Je me souviens d'une période où je me levais le matin et me couchais le soir et où c'est comme si rien ne se passait entre-temps. Zuprile - mardi 6 février 2007 Je découvre ton blog. Je viens de terminer mon 3ème roman et je vais le publier. Il paraît qu'il y a des possibilités faciles sur Internet. Quelqu'un peut-il m'aider ? Tes deux idées me plaisent et je te conseille de tout développer. Juxtin - mardi 6 février 2007 Oui, les maisons d'éditions sur Internet se développent. Lulu est une de celle qui a l'air de marcher le mieux. L'avantage, c'est que tu ne paies rien d'avance, donc tu peux "publier" autant que tu veux. Vive la libération de l'écriture, vive la fin des lecteurs-censeurs des grandes maisons, vive la joie de dire "je viens de publier mon 24ème livre"… Zuprile - mardi 6 février 2007 Merci Juxtin, je consulte leur site. Hesgnette - mardi 6 février 2007 On peut se faire publier sur Internet, super. Merci pour l'info. Paola, je suis intriguée par tes deux premières idées. La première car je m'y retrouve sana m'y retrouver. Je rêvasse aussi beaucoup, sauf que j'ai du mal à considérer cela comme des "vies". La deuxième, je me demande où tu vas et je suis impatiente de le savoir. Je suis alléchée et j'aimerai avoir vite, vite la suite. La troisième… j'attends le début. 103ème bloguinette - mercredi 7 février 2007 Merci à vous toutes et tous pour ces premiers commentaires et encouragements. Je termine les présentations par mon actuelle dernière piste. Troisième idée: Roman de vies ou vies romancées - Lia et Greg Cette histoire est un mélange de faits réels, tels que racontés par Lia, ma grand-mère et ma mère à la petite fille que j'étais, et de colmatage romanesque inventé. Comme, il me manque pleins d'infos, des dates précises ou des noms exacts, j'ai choisi de réinventer une vie à Lia et Greg. Bien sûr, je respecte les temps forts, du moins ce qui m'en a été dit : la rencontre au Mexique, le voyage de noces en Amazonie, la cordillère des Andes à dos de mulets, les années Cuba et les mondes religieux mélangés. A travers ce récit, je souhaite rendre hommage à deux personnages de ma saga familiale. J'en ai d'autres en réserve pour mes prochains épisodes de "Roman de vies ou vies romancées". Lia et Greg, en réalité Alida et Roger, me semblent tellement modernes pour leur temps qu'ils méritent un dépoussiérage nominal. Ainsi, j'ai moins l'impression de les trahir en leur inventant des sentiments ou des expériences, même si je m'attache à coller aux faits et aux éléments de personnalité à ma disposition. Leur histoire débute pendant la guerre de 14-18 et se termine dans les années 70, avec la mort de Lia. Le début probable du récit: Le train s'ébranle. Derrière la vitre, sur le quai, il y a ma grand-mère, Mamy. Elle me fait un tout petit signe discret, surtout, ne jamais se faire remarquer. Moi, j'ai 10 ans et je suis chargée d'accompagner ma grande-tante Lia dans le midi. Un regard en arrière me fait penser qu'il s'agit de mon premier voyage en train. Le compartiment est réservé pour nous toutes seules. J'ai entendu chuchoter que Lia avait eu l'habitude des wagons réservés. J'ai du mal à tout comprendre, pourquoi cette dame a-t-elle besoin de quelqu'un pour voyager. Elle a l'air en pleine forme. Mamy m'a recommandé de l'appeler Ma Tante, d'éviter de la regarder, de lui parler, de bouger, de courir, de sauter… et presque de respirer. Cela va être terrible car mon surnom c'est "Jo la puce". Je suis tout le temps en mouvement, j'aime sauter, courir, bouger, rire, parler… Je suis vivante et vivifiante. Elle, je l'ai vue pour la première fois, il y a 3 jours. A mes yeux, Mamy avait toujours été l'incarnation de l'ordre, de la propreté, de la retenue et de la rigueur. Or, elle n'était qu'une pâle version de Lia, sa sœur aînée. Lia est entrée dans le salon et tout le monde s'est tu, même le chien a cessé de bouger. Lia s'est assise et m'a regardée. "Alors, c'est celle-ci l'aînée ?" Un léger mouvement de tête de Maman a fait oui. "Bien, j'espère qu'elle sait se tenir car je n'ai jamais eu aucune patience avec les enfants." C'était fini ou presque. Puis, le thé est arrivé et lorsque j'ai voulu prendre 2 sucres pour mettre dans ma tasse, elle a dit "Christina, un demi-sucre suffit à une enfant de cet âge". Pour la première fois de ma vie, j'ai vu Maman me reprendre le sucre et m'en donné un demi-morceau. "La seule leçon importante à retenir dans la vie, c'est que gaspiller ne sert à rien." Et maintenant, je suis assise en face d'elle dans ce train qui part. Je me sens mal à l'aise et j'ai déjà sacrément envie de bouger, mais je me dois de faire plaisir à Maman et à Mamy. Ouh la la, cela crie dans le salon… J'arrête là pour today à bientôt. Je suis impatiente de lire vos commentaires. Hesgnette - mercredi 7 février 2007 Tu accélères la production car la troisième idée apparaît déjà. Que demande le peuple !!! J'aime beaucoup le titre "roman de vies ou vies romancées" et je sens qu'on est parti pour une grande histoire d'amour sous fond d'histoire contemporaine. Le début me paraît incroyable: Amazonie, Mexique, Andes, Cuba… en plus au début du XXème siècle. Ils ont vraiment vécu ? Ou c'est un faux-vrai roman ? Madièra - jeudi 8 février 2007 J’avais demandé du vrai et bien en voilà, au moins pour le point de départ. J’espère que tu resteras dans le réel au maximum. Cuba, une superbe île, des kilomètres de plages de sable blanc…mais… Wemi - jeudi 8 février 2007 Cuba, du temps du règne du dollar, de la mafia et des dictateurs ? Après la facho, bravo !!! Ygnur - jeudi 8 février 2007 SVP, pourrions-nous ne pas transformer ce blog en une énième croisade contre la CIA, l’argent, la politique et autres. Je viens ici pour lire autre chose, pour rêver, pour bavarder légèrement. Merci de respecter les consignes de départ de Paola : ni politicisation, ni revendication, ni croisade sur ce blog. Assoine - jeudi 8 février 2007 Je débarque sur la planète "bloguinette". T'en as d'autres des comme çà ?
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