INTRO/COMMENTAIRES TILCARA-HUMAHUACA J1 ESTEROS DEL IBERA J2
COLONIA CARLOS PELLEGRINI - Argentine
Samedi 4 et dimanche 5 août 2012 Au pays des capys...
Deux journées naturesques...
La rencontre, en images, est à 1 clic...
Eau, sel, sable et roches en 100% couleurs intenses un parcours passant par le sud du Brésil, le nord de l'Argentine, le sud de la Bolivie et le nord du Chili
1 clic... 1 visite...
TABLE DE LA POSADA DE LA LAGUNA http://posadadelalaguna.com Menu, coût et commentaires Les menus du déjeuner et du dîner sont fixes et se composent d'une entrée, d'un plat et d'un dessert. Les boissons sont non comprises. Les produits arrivent de Mercedes une à deux fois apr semaine. Nous avons dépensé 194 pesos en boissons. Nous avons apprécié La qualité de la cuisine, la variété des plats, les efforts de présentation, la sympathie de l'équipe de cuisine. L'abondance des choix pour le petit-déjeuner et la mérienda. Les tisanes au coin du feu. Nous avons été déçus Par rien.
Aujourd'hui, samedi 4 août, nous allons parcourir les étangs du pays des capys... Les Esteros del Ibera sont une vaste zone humide où la nature et les animaux bénéficient d'un espace protégé pour évoluer sans être trop perturbés par les humains. La réserve existe depuis 1982. Certains anciens chasseurs ont été reconvertis en gardes. La fourrure de capybara fut longtemps portée en Europe et ailleurs. Les caïmans étaient transformés en sacs, chaussures et autres accessoires. Lever tranquillou à 7h30 après une nuit dodo-plouf, petit déjeuner très copieux et à 9 heures direction le ponton pour notre premier tour en lancha. Notre guide nous équipe d'un gilet et c'est parti. C'est un gros avantage d'avoir le ponton au pied de sa chambre et de ne pas avoir à aller à l'autre bout du village pour démarrer la sortie. Première étape, signalement de notre parcours aux gardes de la réserve. Cela se fait depuis la barque sans avoir besoin de descendre. Il fait bon se promener sur l'eau tant la température de 24° est printanière, même si le ciel est grisonnant. A par nous, un seul bateau parcourt les canaux. Les explications sur la vie des animaux, les esteros, le secteur... sont claires et juste dans la quantité nous convenant, à savoir des points clefs avec quelques détails, sans faire cours sur le sujet ! Pendant 2h30, nous admirons moult capybaras, oiseaux et caïmans. Mes yeux scintillent de joie tant je suis heureuse de voir des grands, des petits, des mamans, des bébés... Ils sont si mimis les capys. Les mâles ont une "glandula" sur le museau et peuvent mesurer jusqu'à 135 cm de haut. Ceux vus en Argentine nous sont apparus un peu plus petits que ceux vus dans les Llanos au Vénézuela. Ils vivent en famille composée d'un mâle, de femelles et de jeunes. Aucun ne nous a fait le plaisir "d'aboyer". Il est un moment que j'ai moins apprécié: celui où nous étions tout au bout d'une zone navigable et où le bateau était entouré d'une bonne dizaine de caïmans de toutes tailles. Comme ils ne sont plus chassés depuis 30 ans, ils prolifèrent et sont partout, partout, partout. Plus qu'impressionnant parfois presqu'effrayant !!! C'est, en effet, le moment de frisson garanti pour le découvreur/visiteur, en toute sécurité bien-sûr - du moins nous l'espérons. En même temps, ce fameux découvreur/visiteur vient aussi pour vivre des sensations fortes un peu comme s'il était un aventurier grand teint. Il aura de quoi raconter au retour... Passe l'heure gourmande du midi: une salade mixte, des pâtes à la sauce tomate/champignon et une compote pomme mandarine. Coca-cola et vin complètent tout cela. La vie tranquille se poursuit avec une sieste-hamac. A 15h30 la lancha vogue en direction du centre des gardes. L'excursion de l'après-midi se fera en ce secteur: film sur l'histoire de la réserve, mini exposition, marche en un court sentier aménagé pour tous publics (pas notre tasse de thé), observation de singes... Cette sortie nous a nettement moins intéressés que celle du matin sauf la possibilité d'approcher un bébé capybara d'environ 1 mois de tout près. Allez, il est l'heure de mériender avec un excellent gâteau aux poires, façon Tatin. Pas le temps de traîner car à 18h40 la lancha repart en direction des canaux du matin. Nous sommes samedi et nous avons la chance de pouvoir sortir de nuit, les autres soirs c'est interdit. Bien sûr, les capybaras et les caïmans sont là mais aussi quelques cerfs et des grenouilles. Nous farfouillons les fourrés avec nos lampes torches, bien à l'abri en notre bateau, à la recherche des animaux. Comme le matin, il n'y a que 2 bateaux en vadrouille. Et devinez-quoi nous revoilà au milieu des caïmans juste le temps d'un demi-tour. Bouhhh, pas trop envie de s'attarder par là ! Le visiteur/découvreur aurait-il perdu de son courage d'aventurier du dimanche (enfin du samedi) ? Nous continuons notre gourmand séjour, à 20h30, avec une soupe, un bœuf genre shop-suey, de la papaye confite et du fromage, une eau gazeuse et un cabernet sauvignon Los Arboles. La veillée est tisanière au coin du feu et nous permet de tabletter les infos du jour, comme tous les soirs. Le marchand de sable passe vers 23 heures. La température dans la chambre affiche 21°, il y a un chauffage diffusant une agréable chaleur. L'air sent bon, exactement comme à la maison, car je suis fan de la ligne Verveine de l'Occitane et devinez d'où proviennent les produits de courtoisie... ..... Dès l'ouverture des rideaux, à 7h30, le dimanche 5 août apparaît grisounn et même bruineux. Allez, nous n'allons pas perdre le rythme habituel: douche, petit déjeuner et sortie en lancha dès 9 heures. Les gardes nous enregistrent et nous partons sur le côté gauche de la laguna alors que la veille nous avions découvert le droit. Les rivières sont peu profondes, souvent guère plus d'un mètre ou deux. Quand le moteur ne peut servir c'est à la perche que nous avançons. Le maximum de profondeur est de 5 mètres au milieu de la Laguna Ibera, face à la posada. C'est l'endroit où la baignade est possible en été car les cousins locaux du piranha sont peu amateur de profondeur. Donc, nous vous encourageons à lutter contre l'envie de vous baigner en proximité des bords du lac !!! Nous admirons loutres, cerfs, oiseaux, caïmans et capybaras bien sûr. Il y a deux espèces de caïmans: les overos à large museau et les noirs. Ils grandissent tout doucement et à l'âge d'un an ne mesurent qu'une vingtaine de centimètres. Notre guide nous avait annoncé un stop sur une île à mi-parcours. Cela tombe bien car l'envie de commodités se fait pressante... Nous n'avions pas enregistré que par île, il fallait entendre îlot végétal flottant sur lequel vivent les animaux. Donc, nous voilà en bord d'îlot et prêt à descendre à quelques mètres de caïmans de toutes tailles. Je demande si vraiment nous pouvons envisager d'utiliser le secteur comme banos et confirmation m'est faite. Je crois n'avoir jamais fait si vite de ma vie, avec les yeux furetant à droite, à gauche, devant, derrière et presqu'en dessous car je suis certaine que sous nos pieds il y en a qui dorment ! Heureusement, les capybaras du coin nous prouvent qu'on peut vivre en harmonie avec les croqueurs. Ils ne s'attaquent qu'aux proie pouvant être englouties ou aux bêtes mortes. Mais, il suffit d'une première morsure pour que... Bon allez, j'arrête le film et je remonte vite fait dans la barque. La ballade est moins agréable que la veille à cause de la bruinasse, d'ailleurs nous sommes seuls sur le lac. Retour at home avec un thé chaud comme boisson d'accueil. Déjeuner à 13 heures, cela fait du bien d'être porté pendant quelques jours par un rythme imposé ne demandant à aucun neurone d'organisation de s'activer. Une brucheta de champignons, des ravioles aux épinards et un flan seront complétés par deux Quilmés et cafés. C'est bon, simplement bon, agréablement bon ! Comme la météo était incertaine et que nous souhaitions nous reposer, nous avons choisi de ne pas nous aventurer à nouveau sur l'eau. Deux heures de promenade dans les rues du village de 800 habitants nous permettent de régler la question du départ du lendemain. En effet, demain c'est jour de départ et pour partir il n'y a que 3 solutions: le collectivo, le micro et les transferts individuels. La responsable de la posada était un peu surprise d'apprendre que nous avions utilisé le collectivo pour venir. Il est considéré comme peu confortable car ouvert à tous vents et à toutes poussières et elle nous recommandait de prendre le micro climatisé. Je ne suis pas certaine qu'elle ait souvent des clients l'utilisant. Je lui ai expliqué que le pire pour moi c'était la clim et que moins je vivais sous une clim mieux je me portais. Donc, ce sera collectivo. Elle a sympathiquement téléphoné au chauffeur et il a enregistré notre réservation. Nous passons à sa boutique pour confirmer. Le village est tranquille en ce dimanche après-midi. D'autres activités sont envisageables, comme faire un tour à cheval. Des vélos nous auraient plus tentés. Une bonne mérienda vient clore l'après-midi. Le soir tombe et il est temps de faire les sacs. Demain, le départ est prévu bien avant l'aube. Notre dernier souper est composé de boudin de carottes, d'une excellente pièce de boeuf et d'un non moins bon crumble aux pommes. L'instant tisane est raccourci car l'instant sommeil doit débuter vers 22 heures. Le réveil est prévu à 3 heures du matin !!! Nous nous endormons avec une grande joie d'avoir choisi de venir découvrir cette région.
Un nouvel article a été publié sur l'Internaute. Il est consacré aux capybaras...
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